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2018-04-27T17:29:00+02:00

L'Homme qui voyait à travers les visages - Eric-Emmanuel Schmitt

Publié par McChipie

Une vague d’attentats ensanglante Charleroi. Morts et blessés s’accumulent. On soupçonne des mobiles religieux sous ces actes radicaux. Augustin, jeune stagiaire au journal local, se trouve pris, malgré lui, au cœur des événements. Pour prouver qu’il n’est pas l’idiot que tout le monde croit, il mène son enquête. Pour cela, il possède un don unique : il voit à travers les visages, percevant autour de chaque personne les êtres minuscules — souvenirs, anges ou démons — qui la motivent ou la hantent. Est-il un fou ? Ou le sage qui déchiffre la folie des autres ? Son investigation sur la violence et le sacré va l’amener à la rencontre dont nous rêvons tous… 

Les personnages :

- Augustin, jeune journaliste marginal, qui a un don extraordinaire, celui de percevoir autour de chaque individu des êtres minuscules, les esprits, les morts souvent, qui les motivent ou les hantent. 

- Le juge Poitrenot et son fidèle Mechin. Drôle de juge qui retrouve toujours Augustin dans des endroits improbables, toujours avec des bonbons qui ne sont pas bons, qui la rendent malades, qui mène une enquête contre Dieu, car pour elle : Il ne fait que l'apologie de la violence et de la mort.

- L'inspecteur Tarletti qui mène à charge ses enquête contre Augustin car en tant qu'orphelin, squatteur, ne peut être qu'un être radicalisé ou en passe de l'être.

- Oum Kalsoum : Homme-femme de ménage au quotidien où Augustin est stagiaire gratos.

- Eric Emmanuel Schmitt : L'auteur lui même vivant reclus, avec ses chiens et son mur de mort. 


Mon avis :


Histoire sympathique et hautement philosophique, ou le personnage d'Augustin m'a déconcerté. Même si j'avais compris le rôle de la juge, même si je trouve intéressant la discussion avec le grand oeil, j'ai trouvé la fin triste, même si les échanges épistolaires qui terminent le roman apportent un peu de soulagement à la tristesse.
Même si la trame du roman est noire, à savoir les attentats terroristes, le roman donne à réflechir sur des thèses intéressantes à savoir.
Est ce que la foi ce n'est pas au final que ce que l'on réalise avec notre liberté et notre libre-arbitre?

Note : 3.5/5

 

 

Dieu constitue le feu, les religions en dérivent comme des refroidissements. Différentes, elles renferment le même cœur.

Les déçus de Dieu sont les déçus de l’homme. En réclamant un Dieu omnipotent, ils courent après un homme sans liberté.

- Je suis innocent!
- C'est ce qu'affirment les coupables!
- Que crient donc les innocents? Vous me rendez fou.

- Il n'y a pas urgence à mourir.
- Il y a urgence à vivre. Trop de personnes que j'aimais ont disparu pour que je laisse moisir une seule seconde de vie.

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