Un parfum d’encre et de liberté – Sarah Mc Coy

Synopsis :

1859. Deux ans avant le début de la guerre de Sécession. Sarah Brown, fille d'un célèbre abolitionniste, se résigne à ne pas avoir d'enfant. " Qui voudrait l'épouser ? " se désole sa mère... Sarah retrouve pourtant goût à la vie en s'engageant avec sa famille dans un groupe de résistants, qui aide les esclaves à fuir leur terrible sort vers le nord de l'Amérique. Grâce à ses talents artistiques, elle retrace et dissimule dans ses dessins les cartes secrètes qui mènent à la liberté. 2014. Eden et son mari, un couple en manque d'enfant, emménagent dans une ancienne demeure de la petite ville de Charleston en Virginie. Alors qu'Eden vagabonde dans sa maison en compagnie de sa voisine, une fillette énigmatique, elle découvre une tête de poupée soigneusement cachée dans le cellier. Malgré les ravages du temps, elle entrevoit de curieuses lignes sur le visage de porcelaine, dans lequel se trouve une mystérieuse clé... Plus d'un siècle sépare Eden et Sarah mais leurs routes vont s'entrecroiser. Car sur la grande carte du monde et de l'Histoire, le passé et le présent se rejoignent dans le destin de ces deux femmes qui dépassent la douleur de ne pas être mères et se révèlent à elles-mêmes.

Personnages principaux :

Sarah :

Personnage central de l’histoire, Colonne vertébrale qui lie les deux histoires passées et présentes. Issue d’une famille abolitionniste, elle possède un don pour

le dessin. Et pas ce biais artistique, facilitera l’évasion de nombreux esclaves, au prix de nombreux dangers, à savoir ceux destinés aux abolitionnistes, mais également à ceux de l’amour, car sans ce don, elle ne se serait peut-être pas liée autant à un homme dont elle est tombée amoureuse, mais qu’elle ne pouvait pas épouser pour cause de stérilité.

Un destin singulier, une force humaine pure et bonne. J’ai beaucoup apprécié sa grandeur d’âme et sa simplicité.

Freddy :

Abolitionniste, il affrontera la guerre de sécession au prix d’une blessure grave à la jambe qui le handicapera. Rejeté par celle qui l’aime, il épousera une autre femme qui lui donnera une grande famille.

Silby :

Descendante affranchie d’esclave, elle travaille au sein de la famille Hill. Femme de bon sens, pragmatique, elle apporte au roman un petit goût épicé, fort agréable.

Eden :

Femme dépressive qui vient de s’installer à New Charleston avec son mari. Sa souffrance la fait broyer du noir c’est pourquoi dès le début du roman, elle est en pleine maturation d’une idée de demande de divorce.

L’histoire lui donne tort et c’est par le biais d’un petit chien nommé Criquet, qu’elle va reprendre goût à la vie et à l’amour.

Cléo :

Jeune fille embauchée par Jack pour s’occuper de Criquet. Elle va débarquer tel un ouragan dans la demeure de Eden et Jack, avec son innocence, son intelligence et sa joie de vivre.

Autres personnages : Melle Silverdash, Annie, Denny.

Avis principal :

L’histoire qui se passe soit durant la guerre de sécession au milieu des abominations esclavagistes, tantôt dans notre époque contemporaine est assez instructive, passionnante et bien écrite.

Sarah Brown est une femme qui a existé, son histoire romancée ici dessine une femme courageuse, douée en dessin, d’une rare intelligence. J’aurai sincèrement aimé connaître une femme telle qu’elle.

La partie concernant l’histoire d’Eden est bien amenée. Elle décrit la renaissance à la vie d’une femme en mal d’enfant. Il n’y a pas ici de happy end à l’américaine, mais plutôt une fin agréable, pleine de bons sentiments, d’amitié. Presque une vie en couleurs.

Ce qui m’a le plus touché : 

L’épisode à la fin du concours sur Criquet. Cette scène m’a tiré quelques larmes.

Pourquoi je recommanderai ce roman ?

Pour l’histoire de Sarah, cette histoire certes romancée, mais surtout assez véridique. J’ai appris beaucoup de chose sur cette période noire des USA.

Note : 4.25/5.

L’art est un conte de fées pour les yeux. Ce tableau a été peint, il y a plus de trois cents ans, et il continue de parler, de raconter une histoire et de nous guider vers la notre

Un mariage et une maison, deux souvenirs accumulés, des secrets bien gardés… mais à quel moment décide-t-on qu’on s’est pris assez d’échardes sur le parquet et qu’on n’en peut plus ?

L'âge est pareil à une plante grimpante qui étend peu à peu ses feuilles dans toutes les directions.

Mr Freddy dit que le cœur de Dieu est rempli de bonheur, même quand il est triste,parce que la joie est comme un jardin. Une fois qu'elle est enracinée, personne, même pas les soldats, ne peut l’empêcher de fleurir sous le soleil, déclara-t-elle, fière d'avoir retenu le sermon.